Poèmes

Deuil

« Non » triste écho du passé…
Encore une larme égarée
« Oui » résonne quelque part…

RIP l’Espoir

…passe-moi les mouchoirs !

*

Début

Sentir tes mains sur mon corps… Encore !
Tes yeux qui me dévorent
Cette chaleur qui traverse chaque cellule
Te souviens-tu de notre première fois dans ta voiture?
Les étincelles entre nous, nos hanches nues, la raison perdue

De ma fin, le grand début…

*

Cauchemar

Suis-je maintenant l’un de tes démons ?
Voyons…
Le cadavre de la passion dans les profondeurs de ta conscience….
Silence…
Suis-je maintenant l’un de ces fantômes qui hantent tes nuits, cherchant la flamme perdue..
Déçue…
Suis-je la dernière sur ce cimetière ?

… froide comme une pierre

*

Facile

C’était facile
Tes mains, mon corps
Tes lèvres, mon cou
Tes mots, mon cœur

Pourquoi tu pleures ?

Tes actes, ma réaction
Ta parole, ma confiance
Ton absence… ma renaissance

Mes sincères condoléances…

*

Hiver

Il fait froid, dans ce feu il n’y a plus de bois…
Il fait nuit, sur mon visage est-ce la pluie?
Entends-tu ce bruit?
Le battement de mon cœur noir
Je t’en supplie, efface ma mémoire !

*

Parfois

Parfois ta reine
Parfois l’ordure
Parfois la haine
Parfois l’amour
Parfois le tout
Parfois le zéro
Parfois le dégoût
Parfois mon héros

*

Bouffonne

Dans son monde, elle a trouvé la fève
Devenir sa reine, son plus cher rêve
Prête à porter cette couronne
Pourtant, ce n’était ni le bon moment ni la bonne personne

*

Juillet

Mes yeux ont vu l’image
Que mon cœur ne devrait jamais apprendre
Une découverte affligeante
Je refuse à comprendre
Cette belle nuit de juillet
Mon petit monde s’est effondré
Ton sourire souvent absent
Avec elle c’est différent
L’image que je n’arrive pas à effacer
Chaque nuit elle vient me hanter
Mon cœur saigne, mon âme souffre
Je suis au bord du gouffre

Tellement vite remplacée
M’as tu jamais vraiment aimée?

*

Elle

Quand tu te regardes dans le miroir
Vois-tu dans le reflet mes yeux noirs?
Ma main dans tes cheveux, mes lèvres sur ton cou
J’ai encore sur ma langue ton goût
La chaleur de ma peau, la musique de mes mots
Résonnent comme l’écho
Soudain, une nouvelle ombre apparaît
Une nouvelle silhouette, une énigme secrète
Elle est ton refuge, un abri sûr, sans aucun scrupule
Seul Dieu te juge
Cherches-tu encore mes yeux noirs?
Ou as-tu trouvé en elle un nouveau miroir?
Les jours passent, mais le doute persiste
Si elle occupe tes pensées ou si c’est moi qui résiste…

*

Malade

Mes dents serrées, les yeux cernés
Le cœur qui bat très fort, les mains qui tremblent encore
Les cheveux blancs – quelle horreur !
L’amour, la pire des maladies
Et pourtant, l’autre fois, c’était mon synonyme de paradis

*

Navara

On se croise parfois…
Dans le carreau je vois que ta main
Tu ne me regardes même pas
Alors je fais comme toi
Je tourne ma tête et fais semblant
Voir ton visage, ca reste troublant
La vie se moque de nous
Un jour l’amour absolu
L’autre deux parfaits inconnus

*

Habitude

Des mois de silence nous séparent
Mais les images restent gravées dans ma mémoire
Je confie à la nuit blanche la douleur
Même le soleil entend mon pleur
Jour après jour, une nouvelle routine
Toi et moi des deux côtés de la courtine

*

Symphonie

Aucune main n’a encore retracé ton toucher
Aucune ne m’a caressé
Aucunes lèvres n’ont goûté ma peau
Aucunes ne m’ont dégusté comme le meilleur gâteau
Aucuns mots ne font la douce mélodie de mon cœur

Aucuns…

Tu étais le seul compositeur…

*

Forte et tendre  

Cette petite fille aux yeux marrons, un jardin d’émotions
Éden où règne le silence
L’amour fait sa plus grande présence
Les mauvaises herbes apparaissent, elle les cueille avec patience et tendresse
Les belles fleurs attirent par leur élégance, elle apprend qu’il faut se méfier des apparences

*

Le temps passe, elle avance…

Cette femme aux yeux marrons, une galaxie d’émotions
Andromède où les étoiles dansent
Le hasard et le destin se balancent
Chaque souvenir, une âme du passé sur le ciel étoilé
Un voyage tissé de défis et de difficultés

La vie l’a contrainte à être forte, mais l’amour l’a rendue tendre
Seul le temps nous réveléra la vérité
Si elle est une étoile filante où une éternité

*

Pardon

Je te pardonne tes non…
Je te pardonne mes soupçons… et d’avoir eu raison…
Je te pardonne l’abandon…
Je te pardonne tes démons… et la testostérone…

Je te pardonne d’avoir fait de moi personne…

*

Hasard

Un hasard, et tout a changé
Ces frissons déjà oubliés, à nouveau réveillés
Son regard cloué sur mes yeux
Ce n’est plus le familier bleu
Son sourire, si différent
Pourtant, dans mes pensées, omniprésent
Petit à petit ton visage s’efface
J’avoue, ce sentiment subit, me dépasse
Ses mots, sans promesse, sont pour mon cœur la tendre caresse

… et soudain te voilà sur mon chemin
Mon cœur encore plein de ton venin

***

par Ève

soyjuanma86

I'm a writer born in Argentina, but currently living in Poland. I work as an English and French teacher, translator and copywriter.

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